Nous avons montré auparavant comment Muhammad rejeta le judaisme poiur finalement se réclamer de "la religion d'Abraham" qui est censément le fondement de la religion musulmane.
ce chapitre montre que la religion d’Abraham n'est pas celle de Muhammad, malgré les affirmations du coran et de la sunna a ce propos.
Ce chapitre décrit les massacres des tribus juives après leur rejet de la communauté Médinoise et comment l'islma sera imposé grâce a l'argent volé aux tribus juives.
QUAND ON EXPLIQUE POURQUOI LES MUSULMANS NE MANGENT PAS DE PORC ET POURQUOI ABRAHAM EN MANGEAIT...
LES INTERDITS ALIMENTAIRES
"Il vous est interdit de consommer la bette morte, le sang et la viande de porc (5, 3)
Cette prescription était assurément celle des nazaréens, mais pas celle d’Abraham !
Abraham mangeait du porc et buvait du vin comme tout le monde. Et rien ne permet de dire le contraire ;
Abraham qui n’était « ni juif ni chrétien » ne pratiquait donc pas la torah et n’avait que les feuillets d’Abraham, qui sont en fait selon la tradition juive les 11 chapitre qui précèdent son histoire et qui aurait été transmise a moise; or dans ces 11 chapitres et donc avant moise qui apporta la loi, rien n’interdit la consommation de porc: Dieu dit par exemple a Noé :
« Tout ce qui se meut et qui a vie vous servira de nourri-ture: je vous donne tout cela comme l'herbe verte.
Seulement, vous ne mangerez point de chair avec son âme, avec son sang. » (Genèse 8)
L’interdiction des animaux « impurs » ne viendra qu’avec moise 8 siècles après Abraham ;
Le coran le confirme d’ailleurs !
"Toute nourriture était licite aux enfants d'Israël, sauf celle qu'Israël lui-même s'interdit avant que ne descendit la Thora. Dis-[leur]: "Apportez la Thora et lisez-la, si ce que vous dites est vrai!". (3, 93) *
Ce verset dit bien que les juifs pouvaient manger de tout avant la torah et que les versets qui interdisent les aliments impurs sont inventés par les juifs comme nous l’avons vu plus haut !
Donc Abraham comme Noé mangeait du porc et buvait du vin, deux choses d’ailleurs créées par Allah„ « qui a tout créé ». **
Par ailleurs les musulmans affirment contre toute évidence que jésus a interdit aux chrétiens de manger du porc, ce qui en dit long sur leurs connaissances théologiques puisque même le coran le nie !
Dans la sourate 3, Muhammad admet que jésus a rendu licite les aliments illicites comme l'atteste en effet le livre des actes:
«Et je confirme ce qu'il y a dans la Thora révélée avant moi, et je vous rends licite une partie de ce qui était inter-dit. Et j'ai certes apporté un signe de votre Seigneur. Craignez Dieu donc, et obéissez-moi. " (3;50)
Ce « signe » apporté par jésus est décrit dans une autre sourate nommée "la table servie" qui parle d'une légende apocryphe qui relate en fait l'épisode de la « table de saint pierre », une vision de pierre relatée dans le livre des actes.
Voici les passages:
« Rappelle-toi le moment) où les Apôtres dirent: "ô Jésus, fils de Marie, se peut-il que ton Seigneur fasse descendre sur nous du ciel une table servie?" Il leur dit: "Craignez plutôt Allah, si vous êtes croyants". Ils dirent: "Nous vou-lons en manger, rassurer ainsi nos cœurs, savoir que tu nous as réellement dit la vérité et en être parmi les té-moins". (S. 5)
Ceci ne peut faire référence qu’à cet épisode : « Le len-demain, comme ils étaient en route, et qu'ils approchaient de la ville, Pierre monta sur le toit, vers la sixième heure, pour prier. Il eut faim, et il voulut manger. Pendant qu'on lui préparait à manger, il tomba en extase Il vit le ciel ouvert, et un objet semblable à une grande nappe attachée par les quatre coins, qui descendait et s'abaissait vers la terre, et où se trouvaient tous les quadrupèdes et les rep-tiles de la terre et les oiseaux du ciel. Et une voix lui dit : Lève-toi, Pierre, tue et mange. Mais Pierre dit : Non, Sei-gneur, car je n'ai jamais rien mangé de souillé ni d'impur. Et pour la seconde fois la voix se fit encore entendre à lui : Ce que Dieu a déclaré pur, ne le regarde pas comme souillé. Cela arriva jusqu'à trois fois ; et aussitôt après, l'objet fut retiré dans le ciel. » (Actes 10) *. D’après un apocryphe, cette table descendue du ciel par Jésus serait apparue à tous les apôtres : le coran confirme donc par cette allusion claire que jésus à bien mis fin aux interdits alimentaires prescrits pour les juifs.
Les musulmans essaient de justifier l’interdiction du porc par le coran au fait qu’il s’agirait d’un animal bactérien, donc porteur d’impureté, ce qi est une explication inadé-quate puisque le coran n’interdit pas de manger du rat ou du hérisson qui sont 5 fois plus bactériens ; Ils reprochent ensuite aux chrétiens d’en consommer alors que la torah l’interdit mais hélas, nous avons vu que Muhammad af-firme que les interdits alimentaires de la torah sont des inventions des rabbins juifs et que c’est Israël lui-même qui s’est interdit d’en manger : cela ne concerne donc pas les chrétiens qui ne sont pas juifs !
La vérité est que les musulmans ne veulent pas assumer la vraie raison de l’interdiction du porc par le coran qui ne s’appuie donc évidemment pas sur la torah ; En effet un seul verset coranique donne la raison de cette interdiction : les porcs sont des juifs maudits par Allah !
Dis : «Voulez-vous que je vous indique la pire des sanctions auprès de Dieu ? C’est celle qui est réservée à ceux que Dieu a maudits, à ceux qui ont encouru Sa colère et dont Il fait des singes et des porcs, et ceux qui adorent des idoles ! Voilà ceux qui sont voués au plus misérable des destins, ceux qui sont les plus éloignés du droit chemin !» (5:59-60)
Ce verset se trouve dans la sourate 5, qui est celle qui in-terdit aussi la consommation du porc en 5,3…
La conséquence logique est la suivante: Les singes et les cochons existent aujourd’hui, et sont impurs quoique créés par Allah ; Des juifs maudits ont été changés en singes et en cochons par Allah il y a plus de 3000 ans ; Ces singes et ces cochons, qui auparavant étaient des êtres humains, et les singes et cochons descendent donc des juifs car Allah ne peut rien créer d’impur : manger du porc, c’est donc une forme de cannibalisme et une forme d’association car on ne peut invoquer le nom d’Allah sur les maudits que sont les singes et les porcs *. Voilà la véritable raison de l’interdiction du porc, et ce qui fonde le mépris des mu-sulmans envers ceux qui en consomment.
3- L’ISLAM ET LA RELIGION D’ABRAHAM
" J'agrée l'Islam comme religion pour vous." (Sourate 5)
L’islam « agréé d’Allah » est donc proposé aux arabes pour prévaloir sur la torah et l’Injil qui étaient alors les seuls livre monothéistes connus en Syrie et dont les cultes différaient trop de ceux des arabes pour être acceptés par ces derniers : « Aujourd’hui j’ai complété pour vous votre religion et parachevé sur vous mon bienfait, et agrée pour vous l’islam comme religion. » (s. 5) : il est indéniable que ce verset s’adresse exclusivement aux arabes qui ont suivi Muhammad et a personne d’autre, sauf à contredire le coran sur tous les points.; quant aux juifs et aux chrétiens, ils doivent suivre leur livre et leur messager : cette thèse fut toujours celle des musulmans avant l’avènement du wahhabisme des frères musulmans après la chute du califat, mouvement politique dont les dirigeants manipulent les gens simples en leur présentant l’islam comme une religion destinée à conquérir le monde par le rétablissement d’un califat musulman, basé sur la « Salafiya » (salafisme) , qui prétend revenir aux origines conquérantes de l’islam, sans rappeler à leurs victimes que l’islâm s’est justement écrasé sur l’Europe chrétienne à l’époque omeyade et a alors renoncé à attaquer les chrétiens durant des siècles ; ils ne disent pas non plus que l’occident n’est plus chrétien depuis deux siècles, car le fanatisme est leur arme de prédilection et il faut présenter leurs ambitions politique sous le masque de la piété et représenter leur idéologie comme une « croisade », en présentant l’occidentalisation du moyen orient comme une offensive de la chrétienté, et resservent les vieilles histoire de Saladin contre l’occident dans un amalgame anachronique.
Bien sûr, celui qui a dit de revenir à la religion d’Abraham qui n’était ni juif ni chrétien ne peut pas dire en même temps que le coran confirme la torah et l’évangile qu’Abraham ignorait « "Et sur toi [ô Muhammad] Nous avons fait descendre le Livre avec la vérité [= le Coran], qui déclare véridique l'Ecriture avant lui et qui prévaut sur elle », mais Muhammad se rattrape ensuite en disant qu’il parlait d’écritures originelles transmises d’Abraham a Moise "Ceci se trouve, certes, dans les feuillets premiers, les feuillets de Abraham et de Moïse" (Coran 87/18-19) ;
Que Muhammad prétendait d’abord transmettre la torah et l’Injil est indéniable car il est certain que c’était la religion de Waraqa qui avait bien traduit la torah et l’Injil selon la tradition, et non ces feuillets mythiques dont nous avons vu qu’elles sont de plus postérieures a ces écritures et non d’Abraham, mais enfin toutes les religions sont construites sur des mythes et on ne peut tenir rigueur au messager d’avoir voulu unifier son peuple qui n’aurait jamais accepté de se convertir au judaïsme ou au christianisme : la non-conformité de la sharia avec la torah est une non-question au regard de cette réalité : pour l’islam la torah ne concerne pas les fils d’Ismaël mais les fils d’Isaac, et l’évangile ne concerne que ceux qui suivent Jésus : le coran ne prétend ainsi que confirmer le monothéisme prêché par les prophètes, et non les livres saints
"Si Dieu l’avait voulu, il aurait fait de vous une seule communauté. Mais il a voulu vous éprouver par le don qu’il vous a fait. Cherchez à vous surpasser les uns les autres dans les bonnes actions. Votre retour, à tous, se fera vers Dieu. Il vous éclairera, alors, au sujet de vos différends », (Sourate 5, verset 48). Les tribus juives et nazaréennes ont refusé de suivre Muhammad pour convertir les tribus de Quraych, et il fallait bien alors changer de direction pour convertir son peuple au monothéisme, et la seule solution était alors de greffer les racines abrahamiques sur la religion du Hedjaz pour ne pas contredire absolument le message de la Mecque. Les musulmans font donc une erreur en prétendant que si le coran ne correspond pas à la torah c’est à cause d’une falsification des écritures, puisque Muhammad renoncera à s’appuyer sur ces écritures pour s’en remettre à Abraham qui ne les a jamais connues ! C’est cette méconnaissance historique qui est à l’ origine des tensions entre les religions, et tant que les musulmans persisteront à interpréter le coran comme la continuation des écritures antérieures, ils ne feront que nier la démarche de Muhammad lui-même qui prétendait au contraire suivre un prophète qui ne les avait pas connues ni pratiquées. Le débat inter religieux n’a été un échec cuisant qu’à cause de cette incompréhension fondamentale, qui est due au fait que ces musulmans se fondent sur la sunna pour affirmer la conversion des juifs ou des chrétiens, et non sur le message coranique qui n’a fait que renoncer aux alliances claniques avec ces tribus monothéistes, sans toutefois nier la légitimité de leurs traditions. *
Donc Muhammad présentait les écritures juives et chrétiennes comme sources de divergences, et propose aux arabes de revenir aux origines de leur religion qui était la religion d’Abraham, laissant Allah juge des divergences judéo-chrétiennes ; Les savants syriens qui accompagnaient le messager en tant que scribes savaient qu’Abraham était Sumérien, et que la religion du Hedjaz était basée sur les rituels mésopotamiens ancestraux comme on l’a vu succinctement ci devant au sujet du paradis et de l’enfer, ou encore sur le rituel astral (adoration de la lune et du soleil, shams étant vénéré dans le Hedjaz, ainsi qu’Alât), ou encore au sujet des « géants » mythiques qui sont une transposition des « announakis » , les demis dieux de la religion chaldéenne dont la bible se fait l’écho dans le livre d’Enoch ou en genèse 6,1-8 (les « fils de dieu » sont les enfants du dieu An dans la mythologie sumérienne) .
Ils ont donc développé la thèse qui veut que les rites mecquois furent amenés par le chaldéen Abraham, originaire de Mésopotamie, avec la seule différence qu’Abraham imposa l’idée du monothéisme alors que cette religion était polythéiste. Les « fils de dieu » d’Enlil étaient des dieux superfétatoires selon Abraham, et ainsi on comprend l’horreur des musulmans face au dogme de jésus fils de dieu qui leur apparait comme une résurgence polythéiste qu’Abraham avait combattu, même si on a vu que le concept de la trinité n’a rien à voir avec l’enfantement des announakis par Enlil, mais que ce dogme inverse la logique puisque le « fils de l’homme » Jésus est dieu engendré par l’homme, tandis que les fils d’anurakis étaient des hommes engendrés par dieu..
Cette doctrine d’un retour à la religion originelle d’Abraham a échappé a beaucoup de commentateurs qui n’ont pas voulu voir que les premiers scribes musulmans étaient avant tout des savants versés dans la religion juive, et donc dans la vénération de leur père Abraham : voilà pourquoi Muhammad ne demande pas de « revenir à la religion de Noé » ou d’Adam : la religion mésopotamienne observée dans le Hedjaz ne viens pas de Noé ni d’Adam, mais bien de la Chaldée , d’où Abraham est originaire*.
L’islam se présente donc comme un retour à la religion originelle d’Abraham, et la sharia comme la loi de Sargon, qui était la loi de la religion de Mésopotamie, dont on retrouve aussi quelques traces dans la bible (notamment « la loi du talion », qui fut abolie par jésus, mais qu’on retrouve dans le coran, conformément à sa volonté de recoller à la religion d’Abraham)…
C’est donc une erreur de vouloir comparer la loi de l’islam avec la torah qui selon Muhammad est une tradition propre à Israël :
« A chacun de vous Nous avons assigné une législation et unlan à suivre» (Coran, 5:48) ;
Allah a donc donné le coran aux arabes, pour éviter de nouvelles divergences avec la nouvelle communauté des convertis, la « oumma » ;
- LES 5 PRIERES QUOTIDIENNES
Ce n’est pas dans le coran. La salat ne vient pas non plus d’Abraham :: les chaldéens pratiquaient le culte du soleil qui prônait trois prières : l’une au lever du soleil (pour le remercier de son retour), la seconde a son zénith (pour le louer quand il est au plus haut) et la troisième a son coucher (pour le supplier de revenir le lendemain) : ce rite solaire est à l’origine des trois prières juive de remerciement, de louange et de supplication, et de toutes les religions depuis la Mésopotamie (les religions ont toutes pour origines les mythes solaires) ; il est amusant de voir que les musulmans se perdent d’ailleurs dans leurs propres contradiction puisque non seulement le coran n’exige que ces trois prières rituelles, mais dans le mythe du Miraj qui est à l’origine de cette exigence, ce n’est pas Abraham, mais Moise qui intervient devant Muhammad pour qu’Allah réduise les prières a 5 : Allah demandait soi-disant aux croyants d’en pratiquer 50, mais Abraham n’a pourtant jamais fait 50 prières !
- LA CIRCONCISION
Ne se trouve pas dans le coran ;
C’était une pratique égyptienne en l’honneur du dieu Thot, dont le coran ne dit pas un mot : et les musulmans la justifie en disant que Muhammad a demandé de pratiquer la religion d’Abraham qui ne fut circoncis qu’a 99 ans, alors que cette exigence se trouve dans la bible et non dans le coran ! Ils doivent donc se fier à un livre falsifié pour justifier une pratique musulmane alors que le coran est censé contenir la totalité de la révélation… c’est encore une contradiction majeure et une confusion.
Nous savons de source sure que la circoncision est d’origine égyptienne et pratiquée par mesure d’hygiène ou de consécration au dieu Thot. La circoncision rituelle a été pratiquée pour des motifs culturels et religieux depuis l'Antiquité. Elle a pour origine l’Égypte, où elle est attestée par les bas-reliefs et les textes dès le troisième millénaire avant J.-C. Dans le judaïsme, ce rituel est appelé brit milah. Bien que n'étant pas mentionnée dans le Coran, la circoncision est pratiquée dans l'ensemble du monde musulman, où on la considère le plus souvent comme une sunna (tradition issue des hadiths).
Certaines populations pratiquent la circoncision sans motifs religieux mais en invoquant des raisons d'hygiène, de réduction des risques d’infection, mais également par tradition, cohésion sociale, identité, ou encore masculinité, à l'instar des États-Unis, des Philippines, ou de la Corée du Sud, pays dans lesquels la majorité des garçons sont circoncis d'office.* La pratique de la circoncision s’est accrue dans le monde anglo-saxon au début du XXe siècle jusqu'à devenir une opération de routine sur les nouveau-nés mais elle y est toutefois en baisse depuis la fin du XXe siècle
Abraham se circoncis lui-même alors qu'il était âgé de 99 ans ( Gen; 17; 10 et 23)
Seul Isaac qui naquit un an après Ismaël fut circoncis le huitième jour comme la torah l'exige (Gen 21, 4)
Quant à Moise c'est sa femme madianite (donc égyptienne aussi) qui circoncit son fils; (Ex, 4 : 24-26)
Lorsque les musulmans qui pratiquent la « loi d’Abraham » disent aux chrétiens qu’ils ne seront pas élus s’ils ne sont pas circoncis, le mieux est de leur rappeler que Dieu l’a appelé avant qu’il soit circoncis :
Paul nous dit par exemple dans l’épitre aux romains ; En effet, ce n'est pas par ses actions qu'Abraham fut élu, mais par sa foi. Or cette élection date d'avant sa circoncision. Ce n'est pas sa circoncision qui a fait de lui un juste, au contraire « il reçut la circoncision comme la marque de la justice obtenue par sa foi ». Abraham est donc tout autant le Père de ceux qui n'ont pas la circoncision, il est le Père des croyants, puisque Dieu a promis que c'est par leur foi que les descendants d'Abraham recevront la Terre en héritage. (Rom 1, 11)
Les égyptiens qui étaient circoncis ne sont pas pour autant « agréés d’Allah », mais sont au contraire appelé « mécréants ».
* Les musulmans seraient surement étonnés d’apprendre que 80% des américains sont circoncis ! De même les chrétiens philippins pratiquent majoritairement cet acte, comme les coréens bouddhistes.
LES SEPT CIRCONVOLUTIONS AUTOUR DE LA KAABA
Ce rituel ne se trouve pas non plus dans le coran
Les 7 circonvolutions autour de la Kaaba est un rituel polythéiste : ces circonvolutions figuraient les sept révolutions des planètes alors connues par les Mésopotamiens autour de la terre, et sont symbolisées dans le coran par « les 7 cieux » qui sont a l’origine les 7 astres habités par les dieux antiques : on pensait que les astres étaient alors habités par les dieux qui tournaient autour de la terre, ce qui décidait du destin de la planète et de ses habitants et cette croyance est à l’origine de l’astrologie : on croyait que le mouvement de ses astres était une sorte de message des dieux et que leur mouvement et leurs positions décidait de ce qui se passe sur terre, et qu’on pouvait ainsi lire l’avenir en prévoyant ces mouvements ; beaucoup de gens qui se disent athées croient encore que le mouvement des astres détermine le destin des hommes… ce rituel implique la croyance aux dieux et n’est donc pas monothéiste : les musulmans sont d’ailleurs incapables d’expliquer les raisons de ce rituel mecquois dont le coran ne dit pas un mot.*
- Quand Joseph dit à son père : « Ô mon père ! J'ai vu onze étoiles, le soleil et la lune : oui, je les ai vus se prosterner devant moi ». Il dit : Ô mon fils ! Ne raconte pas ta vision à tes frères, car ils trameraient alors des ruses contre toi (12, 5-8)
* le chiffre sept qui est considéré depuis toujours comme « le nombre de Dieu » date donc de l’ère mésopotamienne, tout comme le chiffre douze : les sept announakis habitaient en effet les sept astres suivant : le soleil, la lune, mercure venus, mars Jupiter, et saturne. (Uranus fut découvert en 1781 et Neptune en 1846). Le zodiaque était divisé en douze parties, ce qui est à l’origine des 12 mois de l’année et des 12 maisons en astrologie, ainsi que des 12 heures de la journée et de la nuit.
LA PROSTERNATION
« Vous ne vous ferez point d’idoles, vous ne vous élèverez ni image taillée ni statue, et vous ne placerez dans votre pays aucune pierre ornée de figures, pour vous prosterner devant elle ; car je suis l’Eternel, votre Dieu. » (Lévitique 26:1
La prosternation est encore un rituel mésopotamien repris par les égyptiens; on se prosternait au lever du soleil et devant le roi qui était fils de Dieu (le pharaon était fils du soleil). Abraham quant à lui s’est prosterné une seule fois selon la torah : c’était devant les trois visiteurs venus le visiter à Mambré (Gen 18, 1-8); comme de nombreux hadiths assurent qu’un croyant ne peux se prosterner que devant Allah, les musulmans nient cet épisode biblique en disant que jamais un croyant ne s’est prosterné devant un humain; las ! Le coran lui-même dit le contraire au sujet d’un autre prophète reconnu : « Lorsqu’ils (ses parents) s’introduisirent auprès de Joseph, celui-ci accueillit ses père et mère, et leur dit: «Entrez en Egypte, en toute sécurité, si Allah le veut!» Et il éleva ses parents sur le trône, et tous tombèrent devant lui, prosternés ».
Les ulémas ont le culot de mettre en note qu’en réalité il s’agit d’un « inclination » respectueuse et non d’une prosternation, alors que tout le monde sait bien que les égyptiens se prosternaient devant le pharaon (joseph est alors sur le trône), et que ce verset dit en arabe clair que tous tombèrent devant lui pour se prosterner, ce qui indique évidemment qu’il ne s’agit pas d’une inclination pour laquelle personne n’a besoin de « tomber » devant quiconque ! La mauvaise foi des ulémas est assez incroyable…
Les musulmans aiment aussi rappeler que les croyants bibliques se prosternaient comme ils le font et que les chrétiens sont donc des « mécréants » car ils ne prient pas comme leurs prophètes :En réalité, ni jésus ni moise, ni Abraham ne se sont jamais prosterné publiquement devant une pierre noire ni dans aucun temple : La prosternation publique devant une pierre sacrée comme le font les musulmans est un rituel uniquement pratiqué par des païens, et jamais par aucun prophète : les écritures les montrent prosternés seulement en présence d’une apparition de Dieu ( shekina) , donc rarement, et toujours seuls ! Pas une seule fois dans la bible on ne voit un prophète se prosterner dans un temple et jésus ne se prosterne qu’une fois dans les évangiles et devant « son père » : Puis s'en allant un peu plus avant, il se prosterna le visage contre terre, priant, et disant: « mon Père, s'il est possible, fais que cette coupe passe loin de moi »;( Mt 26.39) Les musulmans au contraire se prosternent souvent et publiquement en direction de la pierre noire de la Kaaba, comme le faisaient les mésopotamiens et les égyptiens devant la statue de Thot.
D’autre part ils reprochent aux chrétiens de « se prosterner devant jésus qui n’est qu’un homme » alors que d’une part nous venons de voir qu’ils reprochent aux chrétiens de ne pas pratiquer la prosternation, et que d’autre part leur propre tradition affirme qu’Allah a exigé que les anges durent se prosterner devant Adam sous prétexte qu’il fut créé par Allah : et comme les anges sont supérieurs aux humains selon l’islam, on ne comprend pas ce grief puisque Jésus « est comme Adam » selon le coran ! Donc pourquoi les chrétiens ne se prosterneraient-ils pas devant jésus qui est « comme Adam » si les anges eux même ont eu le droit de le faire devant Adam ? On a affaire ici à une double contradiction, d’autant plus qu’il est tout à fait faux que les chrétiens se prosternent car ce rituel est oriental, et seuls les apôtres que le coran reconnait comme de vrais croyants se sont prosternés devant Jésus..
LE VOILE ISLAMIQUE
Ne se trouve pas dans le coran.
Afin de justifier l’obligation du voile prescrite par la sharia, les musulmans arguent non de leur révélation mais du fait que cette prescription est biblique alors qu’encore une fois le coran demande de pratiquer la religion d’Abraham et non la torah…. D’ailleurs la torah, qui parle du voile qu’en quelques occasions sans rapport avec la sharia : la fiancée d’Isaac, Rebecca, se couvre d’un voile à l’arrivée de son époux : pas de chance ! Elle est cananéenne, et donc païenne (24, 64)… Tamar est la seule juive qu’on voit voilée dans l’ancien testament, qui nous apprend à cette occasion qu’une femme voilée était… Une prostituée ; (les filles publiques devaient se voiler la face afin de ne pas porter tort à leur familles ; (genèse ; 38) ;
Pour le reste, toutes les personnes voilées dans la bible sont des hommes, et le seul pour qui le voile fut prescrit par Dieu fut…. Moise :
« Quand Moïse eut achevé de parler, il se couvrit le visage d'un voile ». (Exode 034:033)
« Lorsque Moïse entrait devant le Seigneur pour s'entretenir avec lui, il se couvrait d’un voile jusqu'à son départ. (Exode 34:34)
« Ceux-ci voyaient alors rayonner la peau de son visage; ensuite Moïse remettait le voile sur son visage jusqu'à la prochaine entrevue avec le Seigneur ». (Exode 034:035)
On voit aussi David, qui, A la mort d'Absalon, se voile la face en se couvrant le visage. (2 Samuel XIX, 5), ou encore
Aman, qui s’enveloppe la tête en signe de chagrin (Esther 6 ; 12), puis se couvre d’un voile car il est proche de sa mort (Esther ; 7 ; 8)
Le voile est donc toujours en relation avec le deuil qui rapproche de Dieu. Les seules fois ou une femme doit se voiler devant les hommes, c’est en cas de prostitution ou par une tradition païenne orientale.
Les savants musulmans en sont donc réduits à invoquer Leur pire ennemi pour justifier leurs rites par la bible qui est pourtant réputée falsifiée : saint Paul ! Ce saint Paul qui a trahi jésus selon eux, qui est l’ennemi de la loi de Dieu est leur seule source invoquée pour justifier ce qui concerne le voile islamique ! Las, même saint Paul ne va pas dans leur sens, même en tordant les écritures comme savent si bien le faire les ulémas : Le Coran ne permet pas de dire ce qu'une femme doit couvrir. D'aucuns ont soutenu que c'était la poitrine, voire seulement le sexe*.
“Je veux aussi que les femmes, soient vêtues d'une manière décente, avec pudeur et modestie ” (1 Timothée 2 : 9-12 )
“Toute femme, au contraire, qui prie ou qui prophétise, la tête non voilée, déshonore son chef: c'est comme si elle était rasée. Car si une femme n'est pas voilée, qu'elle se coupe aussi les cheveux. “ C'est pourquoi la femme, à cause des anges, doit avoir sur la tête une marque de l'autorité dont elle dépend ” “ Jugez-en vous-mêmes: est-il convenable qu'une femme prie Dieu sans être voilée ? ” (1 Corinthiens 11 : 5-13)
On voit que ce premier verset invoqué par nos coreligionnaires d’un soir ne prescrit pas le port du voile mais la modestie dans l’habillement. Quant au second, il prescrit le voile « à toutes celles qui prient et prophétisent », donc aux femmes qui s’adressent à Dieu, et précise bien à la fin du verset que ce voile est prescrit « à cause des anges ».